Encore une fois, assez peu de temps à passer dans ma cuisine. Je vous livre donc, à nouveau, une recette simple et rapide, mais cette fois on retourne dans le sucré. J’aime beaucoup réaliser des rochers car, souvent, lorsqu’on pâtisse (des crèmes catalanes ou des cannelés, par exemple), il nous reste des blancs d’oeuf. On ne veut pas les jeter mais on ne sait pas non plus quoi en faire. Certes, on peut parfaitement les congeler mais autant s’en servir sur le champ. Or, les congolais sont parfaits pour cela, leur réalisation étant très rapide !
Les rochers à la noix de coco font partie des grands classiques. Tout le monde a sa recette. Sur la blogosphères, les recettes pullulent et se ressemblent souvent. Par conséquent, c’est une valeur sure que je vous propose, la recette de Christophe Felder. Pour ceux qui s’intéressent un peu à la pâtisserie, ce nom est loin d’être inconnu. Pour les autres, vous l’avez peut-être déjà croisé au détour d’une émission télé. Quoi qu’il en soit, Christophe Felder est vraiment un pâtissier que j’affectionne, notamment car il réussit l’exploit de rendre accessible la pâtisserie au plus grand nombre. Pour ceux qui le souhaitent, son livre Pâtisserie, l’ultime référence (dont est extraite cette recette) fait partie des incontournables à avoir dans votre bibliothèque gourmande. La plupart des recettes de base (et quelques unes plus techniques et élaborées) sont expliquées pas à pas, avec pédagogie et en photos. Si vous suivez à la lettre ses recettes, réaliser ces congolais, de la brioche, un opéra ou des croissants deviendra une simple formalité. Vraiment. Même si je n’ai pas réalisé les plus de 200 recettes de ce (gros) livre, je n’ai jamais loupé aucune recette de Christophe Felder. Je vous reparlerai très prochainement de lui, de toute façon 😉 !!
Si on revient à la recette, c’est une des meilleures. Bien que relativement simples, ces congolais ne sont pas les plus faciles à réaliser mais ils en valent la peine. Croustillants à l’extérieur, ils sont moelleux à l’intérieur. Et surtout, comme il y a un passage au bain-marie et de la compote, la préparation est relativement épaisse. On oublie donc les congolais qui, dans de nombreuses recettes, se liquéfient quand ils passent au four et forment des choses assez peu présentables. Ultime précision, la compote est là pour épaissir la préparation, comme je l’ai dit. Vous ne la sentirez pas après la cuisson !
– Quantité : Une quinzaine de congolais
– Difficulté : ☆☆☆☆☆
– Préparation : 20 minutes
– Cuisson : 6/7 minutes
La liste de courses :
– 100 g de noix de coco rapée,
– 90 g de sucre,
– 40 g de blanc d’oeuf (soit un gros œuf),
– 10 g de compote de pommes.
La liste des ustensiles :
– 1 saladier supportant la chaleur car il passera au bain-marie,
– 1 casserole,
– Du papier sulfurisé ou 1 feuille SILPAT,
– 1 poche à douilles (facultatif).
Concrètement, pâtissons…
1. Dans le saladier, on met la coco et le sucre. Ensuite, on ajoute le blanc d’oeuf et la compote. On amalgame le tout à la spatule et/ou à la main.
1. BONUS. On met le four à préchauffer sur 220° C.
2. On va commencer à cuire la préparation au bain-marie pour qu’elle épaississe. On met donc le saladier sur une casserole remplie d’eau pendant une dizaine de minutes (50° C pour ceux qui ont un thermomètre).
3. Il ne reste plus qu’à dresser les rochers à la poche à douilles sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Pour ceux qui n’en ont pas, on peut très bien le faire à la main (même si la préparation est très collante :-)).
4. Selon la taille et la forme des rochers, on enfourne pour 5 à 10 minutes, le but étant que les rochers soient joliment dorés ! D’ailleurs, pour que la coloration soit totalement uniforme, Christophe Felder conseiller de retourner la plaque à la mi cuisson.
totalement impossible de les poser à la poche 🙁 peut être parce que j’utilise de la noix de coco bio (donc rapée plus gros que l’industrielle) ? j’attends la sortie pour voir
Mince, impossible à pocher car trop épais ou trop liquide ? Si c’est très épais, c’est normal, moi-même, je les dresse à la main (d’ailleurs, sur les photo, j’ai reproduit le dressage de Felder mais j’ai plus l’habitude de faire de petits rochers). Dites-moi ce qu’il en est après cuisson 😉
dressés à la mano, le gout GENIAL enfin des rochers qui ressemblent à de vrais congolais de mon enfance 😉
Le plus dur c’est de se retenir de les dévorer 😉 !
Bon dimanche
testé, approuvé ! je l’ai ajouté à ma liste de recette favorite 😋 un délice, avec un bon café 😋
je les qi formé à la main sans trop m’appliqué pour faire ressemblé à ceux du commerce, comme de vrai rocher 😜
par contre j’ai remarqué qu’avec chaleur tournante il faut surveiller le four car ca brûle vite .
Cool que cette recette vous ait plu 🙂 !
Je ne sais pas si je l’ai écrit dans la recette mais sur les photos je reproduis le façonnage de Christophe Felder. Toutefois, en temps normal, je fais de “vrais” rochers : c’est beaucoup plus rapide. Oui, il faut faire très attention avec cette recette pour la cuisson.