Le chococcino de Michel Sarran (moelleux au chocolat et café) !

Il y a quelques temps (semaines ?, mois ?), j’avais vu passer cette recette qui m’avait l’air bien sympathique sur un blog (je ne sais plus lequel mea culpa maxima). Je l’avais griffonnée sur un morceau de papier et le papier avait trainé un moment sans que je prenne le temps de réaliser ce gâteau. La semaine dernière, je me suis quand même décidé à passer à l’action et j’ai vraiment bien fait. 
A la base, vous me donnez une recette avec du chocolat et je suis content. Mais je trouve que le plaisir du chocolat atteint son paroxysme lorsqu’il est marié avec une autre saveur qui le met en valeur sans le dénaturer. Bien sûr, il y a les classiques chocolat/orange, chocolat/menthe… Mais je place au-dessus de tout ça le mariage chocolat/café. Ma grand-mère met du café dans sa mousse au chocolat et, promis, juré, vous n’avez jamais mangé un truc pareil (je vous préviens tout de suite, vous ne verrez jamais cette recette sur le blog, j’ai bien la recette mais je n’ai jamais réussi à lui arriver à la cheville, seule ma soeur ayant hérité du gène “mousse-au-chocolat-de-mamie” ; moi, c’est le gène “riz-au-lait-de-mamie“, chacun son truc…). Tout ça pour vous dire que mon amour, que dis-je, ma dévotion pour ce mariage chocolat et café vient de ma plus tendre enfance et que je ne suis jamais si heureux que le midi lorsque je peux me poser et tremper un bon morceau de chocolat noir dans mon café. 
Ici, Michel Sarran excelle dans ce mariage : c’est divinement simple et simplement divin ! On retrouve deux textures dans le gâteau au chocolat : un moelleux très moelleux (grâce à la poudre d’amandes) tout autour et un cœur coulant à souhait. Le tout est surmonté d’une petite mousse de lait évanescente et légère… Et puis, l’équilibre entre le chocolat et le café est absolument parfait, tout comme l’équilibre en sucre. Cerise sur le gâteau (au chocolat, hahaha) : tout est fait en deux temps, trois mouvements et ça ne coute pas grand chose puisque l’essentiel, si ce n’est la totalité, des ingrédients est déjà dans vos placards !!
Enfin, last but not least, je vous présente le Chef à l’origine de cette création : Michel Sarran ! Je vais être très franc, avant Top Chef, j’avais déjà entendu son nom mais j’aurais été bien en peine de dire quoi que ce soit à son propos. Depuis, je ne le connais toujours pas, ni même sa cuisine, mais ce que l’émission en a donné à voir m’a totalement charmé. Il est très humain avec les candidats, toujours très pédagogue et plein de (bons !) conseils… L’homme qui se cache derrière le Chef a l’air tout aussi sympathique et plein de bonhomie avec son humour et son accent chantant du Sud-Ouest. En outre, les quelques plats qu’il a présenté dans Top Chef m’ont (télégéniquement) beaucoup plu ! Si vous voulez en apprendre plus sur le Monsieur, son restaurant ou sa cuisine, je vous donne son site internet !Je pense que quand j’irai à Toulouse, il faudra impérativement que je fasse un arrêt par le restaurant de Michel Sarran pour goûter cette cuisine qui me tente tant ! Claire, si tu passes par là, pas besoin de me narguer en me disant que tu iras avant moi 🙂

Infos pratiques:
– Difficulté : ☆☆☆☆☆ 

Concrètement, pâtissons…

Astuces :

– J’ai indiqué un temps de cuisson mais il sera éminemment variable selon la forme de votre tasse/verre , selon la matière de votre tasse/verre (qui sera plus ou moins conductrice de la chaleur). Au bout de 5 minutes, mes chococcinos étaient encore crus et j’ai dû pousser la cuisson encore 10 minutes car la matière de mes tasses était très isolante. 
– Comme tous les gâteaux qui se mangent chauds, pour avoir une saveur optimale, il faut les déguster 5 à 10 minutes après la sortie du four : ils seront encore chauds mais pas brûlants et vous pourrez donc profiter de tous les arômes du chocolat et du café. 
– Pour que le chococcino soit parfait, il faut le déguster chaud. Toutefois, rien ne vous empêche de les préparer à l’avance, de les conserver à température ambiante (ou au réfrigérateur mais il faudra alors allonger le temps de cuisson) et de les cuire minute. 
– A titre personnel, je trouve l’équilibre des saveurs absolument génial entre le moelleux agréablement sucré et la mousse de lait nature. Par conséquent, je ne trouvais pas nécessaire d’ajouter le caramel laitier. Cependant, s’agissant d’une recette de chef, je vous la livre telle qu’elle doit être réalisée. Et puis, pour les gourmands, il n’y a jamais trop de sucre ou de caramel 🙂 ! 
– La proportion de café n’est pas précisée par Michel Sarran. J’ai mis un espresso (réalisé à la Tassimo pour être totalement exhaustif) afin d’avoir un maximum d’arômes pour un minimum de liquide. 

En conclusion, dégustons !