Pour l’épiphanie, on oublie la galette des rois à la frangipane, on opte pour la brioche !

Une nouvelle année s’offre à nous ! Je vous la souhaite magnifique et remplie de plein de belles et bonnes choses, pour vous et vos proches… Surtout, n’oubliez pas que 2015 ne sera jamais que ce que vous en faites. A bon entendeur 😉 !
Pour moi, c’est une année un petit peu agitée qui se termine en douceur… Le blog devrait poursuivre tranquillement son chemin avec des améliorations techniques (apparition de nouvelles pages ; création de nouvelles choses et peut-être même un peu plus), de nouveaux défis (on va cuisiner sain, pas cher et sans gaspiller ; on va aller encore plus loin dans les recettes de base avec la pâte feuilletée en point de mire…). Surtout, j’aimerais apporter un peu plus d’interactivité à ce blog afin d’en faire un vrai lieu de partage… Bref, ce ne sont pas les idées qui manquent ! D’ailleurs, si vous avez des suggestions à me soumettre, des souhaits, des améliorations en tête, n’hésitez pas à m’en faire part par mail ou en commentaires….
Mais pour l’heure, retournons à l’épiphanie, ses rois mages et sa galette ! Personnellement, à la sortie des fêtes et de leurs agapes, je ne suis pas spécialement amateur de frangipane. Une petite part pour la route et ça suffit ! Souvent, c’est un peu gras, ça reste sur l’estomac… Pour paraphraser Mercotte, la frangipane c’est vite “pouf-pouf” (bien sûr, je ne parle pas des frangipanes rares mais excellentes qui réussissent le tour de passe-passe d’être savoureuses et relativement légères). Du coup, je vous fais partager une tradition de chez moi : la galette briochée ! Ce n’est pas forcément beaucoup plus light qu’une frangipane mais ça présente l’avantage d’être tout doux et terriblement réconfortant, au coin du feu, quand il fait froid et/ou pluvieux dehors.
Pour l’occasion, j’ai sorti l’artillerie lourde. C’est un peu mon totem pâtissier, c’est LA recette de brioche. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours réalisé cette recette. Je l’ai réussi du premier coup, je ne l’ai jamais loupé (et pourtant, je l’ai à peu près réalisé n’importe quand et n’importe comment), je n’ai toujours eu que des compliments… Et, cerise sur la brioche, la quantité de beurre est simplement parfaite : juste assez pour que la brioche ait un bon goût ET se tienne parfaitement (ce qui permet de la tresser, d’en faire des couronnes, des brioches à tête…). Car oui, pour réaliser une couronne (sans moule, je précise), il ne faut pas une recette trop riche en beurre. J’ai essayé avec celle de Felder mais elle s’est affaissée (ce qui n’enlève rien au goût, juste au visuel).
Que vous ayez un robot ou non, que vous ayez déjà fait une brioche ou non, que vous soyez tétanisé par la simple idée de réaliser une brioche, cette recette est pour vous. Je vous le dis, la pâte à brioche est réalisable par tout le monde (du débutant au professionnel). N’ayez pas peur de vous jeter à l’eau !

Astuces :
– Ceci dit, une fois que vous aurez l’habitude de réaliser cette pâte levée, vous réussirez à vous débrouiller, même avec des ingrédients froids. Si vous aimez les challenges, vous pouvez même tester la première fois avec des ingrédients sortant du réfrigérateur (cela jouera simplement sur le temps de pousse et le temps nécessaire pour incorporer totalement le beurre).
– Si vous n’avez pas de robot, sortez les muscles ! Il faut mélanger les ingrédients avec un cuillère en bois, dans un saladier. Je fais le malin mais pendant très longtemps j’ai réalisé ma brioche de cette manière.
– Là encore, sans robot et pour plus de facilité, ajoutez le beurre fondu et en trois fois… Ce n’est peut-être pas académique mais c’est la méthode la plus simple et, là encore, maintes fois testée !
– La pousse, normalement, c’est LE moment prise de tête de la recette. Personnellement, je n’ai jamais eu de soucis mais, apparemment, dans les maisons/appartements trop froids, la pâte ne pousse pas. Pour pallier ce souci, vous pouvez utiliser la chaleur de votre four. S’il est super moderne et que vous pouvez le régler sur un thermostat très bas (30° C), mettez votre pâte dans le four allumé pour quelques dizaines de minutes. Pour tous les autres, il suffit de régler le four au minimum puis d’enfourner la pâte avant d’éteindre le four ou de le laisser fonctionner mais avec la porte ouverte. Personnellement, je ne suis pas fan de ces techniques mais, comme on dit, la faim fin justifie les moyens ! En tout état de cause, n’oubliez pas qu’avec ces modes de pousse accélérés, ça va aller beaucoup plus vite.
– Idéalement, on réalise la pâte la veille au soir pour qu’elle passe une nuit au réfrigérateur. Dès lors, la pâte est un bonheur à travailler. A défaut, à partir de 2h de réfrigération, la pâte commence à devenir agréable à manier.
– On veut juste que la pâte se réchauffe très légèrement. Bien entendu, il faut qu’elle reste relativement froide, sans quoi on perdrait tout le bénéfice de la réfrigération.
– Pour ceux qui sont tentés par cette forme, deux petites choses à préciser : il faut faire un trou très large puisque la brioche va gonfler et ce n’est pas grave si la brioche n’est pas très jolie au début, après la pousse, elle devrait avoir meilleure mine. 

En conclusion, dégustons !