Pâques approche et je n’ai pas trop de temps (magnifique euphémisme !). Malgré tout, on a tous envie de chocolat et de sucrerie. Je devais me contenter de poster mon dessert de Pâques ce week-end mais j’ai changé d’avis. J’ai donc opté pour une recette qui n’a que des avantages :
– Facile : le seul “obstacle” à franchir étant la cuisson du caramel mais avec un thermomètre, pas de souci.
– Rapide : la seule chose un peu longue est l’enrobage avec le chocolat. Je me suis donc affranchi du tempérage du chocolat qui m’aurait permis d’obtenir un bonbon bien brillant (travailler le chocolat n’est pas ma tasse de thé, pour ceux qui en douteraient). N’ayant pas de fourchette à chocolat, j’ai fait ça avec une fourchette à escargot.
– Bon marché : dès l’instant que l’on dispose d’un thermomètre, ces bonbons ne coutent rien et vous avez tous les ingrédients dans vos placards (si, si, si !).
Cerise sur le gâteau, à l’approche de Pâques, vous pourrez combler vos proches avec des douceurs faites maison ! Et encore, je ne vous parle pas de ces petits caramels friables et chocolatés qui ne sont pas sans rappeler les célèbres Daims (qui, personnellement, me font carrément craquer). Ce sont des bonbons aussi addictifs… qu’à oublier en période de régime !
Enfin, comme il faut rendre à César, ce qui est à César, cette recette est extraite du sympathique blog de Chouquinette !
Le temps me manque déjà, on va donc réaliser ces Daims !
Infos pratiques:
– Quantité : une soixantaine de caramels
– Quantité : une soixantaine de caramels
– Difficulté : ☆☆☆☆☆
– Préparation : 5 + 20 minutes
– Cuisson : 5/6 minutes
La liste de courses :
– 270 g de sucre,
– 225 g de beurre,
-200 g de chocolat (noir, au lait ou blanc selon les goûts),
– 40 g de sirop d’érable,
– 40 g d’eau.
La liste des ustensiles :
– 1 casserole,
– 1 thermomètre,
– 1 plaque,
– 1 bol,
– 1 fourchette à chocolat (ou 1 fourchette simplement),
– Du sulfurisé.
Concrètement, cuisinons…
1. Avant de se pencher sur le toffee, on prépare une plaque qu’on recouvre de sulfurisé.
2. Simplicité, j’avais dit ? On met donc tous les ingrédients, à l’exception du chocolat, dans la casserole. On remue pour que tout fonde tranquillement puis on porte le tout à ébullition. Il ne reste plus qu’à attendre que les 145° C soient atteints, d’où l’utilité du thermomètre. Néanmoins, on reste à côté de la casserole pour deux raisons : le caramel brûle vite et la préparation gonfle, mousse et épaissit, elle risquerait donc de déborder.
3. Lorsque la température est atteinte, on verse la préparation sur la plaque avec le sulfurisé. Au besoin, on étale à la spatule pour obtenir un caramel d’environ 1 mm (en gros, l’épaisseur d’un Daim).
4. On laisse un peu refroidir et au bout de quelques minutes (le toffee ne doit pas être froid et dur), on “découpe” le toffee. Précisément, on marque le toffee avec une spatule ou un grand couteau, sans aller jusqu’à la plaque. C’est un simple prédécoupage qui permet d’obtenir, par la suite, des bonbons aussi beaux que réguliers.
5. Une fois bien refroidi, il ne reste plus qu’à casser le toffee, cela se fait facilement grâce au prédécoupage. Il ne reste plus qu’à tremper les bonbons dans le chocolat fondu, à bien les égoutter et à le déposer sur du sulfurisé, de l’aluminium ou un Flexipat pour moi.
6. Le plus dur commence, attendre que le chocolat durcisse avant de se ruer sur ces petites merveilles !
En conclusion, dégustons !
Bonjour, cette recette me tente bien et n'a pas l'air très compliquée 🙂 ! est-il possible de remplacer le sirop d'érable par du sirop d'agave par exemple ?
Effectivement, c'est tout simple à réaliser (il faut juste faire attention avec le caramel) pour quelque chose de vraiment ressemblant aux Daims. Pour le sirop d'érable, c'est lui qui donne le côté friable du toffee, je pense. J'utilise rarement le sirop d'agave (si ce n'est dans mes yaourts) mais je pense que ça peut tout à fait faire l'affaire. Spontanément, j'aurais remplacé par du miel neutre, moi !
Tu me diras comment tu as fait et ce que ça a donné ! Bon courage 😉