Sur le blog, vous avez déjà eu les madeleines “classiques” de Lenôtre, les madeleines “originales” au sésame et à la fraise. A présent, il faudra aussi compter avec les madeleines “chouchoutes” à la tonka !
Vous le savez tous, la mode change tout le temps et il en va de même en matière culinaire. Ainsi, depuis quelques temps déjà, la fève de tonka est parmi ces saveurs à la mode ! Comme souvent, j’ai un train de retard en la matière et ce n’est que très récemment que j’ai succombé à l’appel de la tonka. Et j’ai bien fait !
La saveur de la tonka est vraiment originale, elle ne ressemble à rien de ce qu’on connait. Son goût est assez puissant et si on devait essayer de la décrire, ça serait quelque chose à mi-chemin entre la vanille, le caramel, l’amande… Bref, c’est une fève très parfumée ! En plus, c’est une épice dont le prix est largement abordable. Pour vous donner une idée, ma boite de 60 g (ce qui représente beaucoup de fèves quand même) m’a couté 8€. Je ne peux donc que vous encourager à tenter l’expérience de la tonka ;-).
Pour un premier essai avec la tonka, je voulais quelque chose d’assez neutre pour savoir si oui ou non la tonka était faite pour moi. Sur Instagram, Delphine a été la première à me proposer sa recette de madeleines. Je l’ai testée et adoptée ! Au passage, si vous le souhaitez, allez jeter un oeil à son chez elle virtuel 😉 !
NB : vous l’aurez reconnu sur les photos, c’est le petit Gus dont je vous avais déjà parlé il y a quelques semaines.
Infos pratiques:
– Quantité : une grosse vingtaine de madeleines
– Difficulté : ☆☆☆☆☆
– Préparation : 10 minutes
– Cuisson : 10/12 minutes
– Réfrigération : 2h
La liste de courses :
– 120 g de farine,
– 100 g de beurre demi-sel,
– 70 g de miel,
– 20 g de sucre,
– 1 cuillère à café de levure,
– 2 oeufs
– 1 fève de tonka.
La liste des ustensiles :
– 1 saladier,
– 1 fouet,
– Des moules à madeleines.
Concrètement, pâtissons…
2. BONUS. Quelques minutes avant de cuire les madeleines, on met le four à préchauffer sur 240° C.
3. A l’aide de la poche à douilles, on remplit les empreintes beurrées aux 3/4 (sous peine de voir les madeleines déborder de leur moule). On enfourne pour quelques minutes à 240° C (jusqu’à ce que les madeleines commencent à gonfler et qu’une dépression se forme au centre) puis on baisse sur 180° C, pour terminer la cuisson.
Astuces :
– Vous le lirez partout mais ça ne coûte rien de le répéter. Toutes les pâtes à madeleines (de qualité “normale”) permettront d’obtenir une belle bosse. En effet, cette dernière se forme sous l’effet du choc thermique. Par conséquent, le temps de réfrigération est incompressible (à la limite, on peut légèrement le raccourcir en misant sur le congélateur). C’est aussi pour cela que le four doit être à une température assez élevée.
– J’ai opté pour la fève de tonka (grande découverte de mon printemps) mais vous pouvez opter pour d’autres arômes. Dans la recette originale, Delphine y ajoute 1 cuillère 1/2 à soupe de fleur d’oranger et une pincée de cannelle. On peut aussi imaginer ajouter deux gousses de vanilles (comme Philippe Conticini)…
– En théorie, les madeleines ça se mange à la sortie du four si on veut une saveur et une texture optimale. Toutefois et de manière assez surprenante, cette recette de madeleines permet une conservation assez longue. Le lendemain, elles sont moins bonnes mais encore largement mangeables.
– Pour la cuisson, vous devrez ajuster selon votre four. Delphine préconise : 8 minutes à 240° C puis 5 minutes à 180° C. De cette manière, la bosse formée est gigantesque. Toutefois, avec ces températures, mes madeleines étaient toujours un peu trop cuites (précisément, elles étaient un peu grillées sur les extrémités). Du coup, j’ai baissé légèrement la température de basse et raccourci légèrement le temps de cuisson. En revanche, j’ai perdu en grosseur de la bosse.
– Une fois refroidie, la pâte reste relativement malléable ce qui est hyper pratique puisque ainsi on peut remplir les empreintes avec une poche à douilles. Avec toutes mes autres recettes de madeleines, cela était impossible.
– La tonka est toxique, à trop forte dose. Par conséquent, on l’ajoute avec parcimonie (d’autant plus que son goût est puissant). Pour mes premiers essais, j’en râpais un peu et je goutais. Normalement, la cuisson ne va pas développer outre-mesure la saveur de la tonka. Si le goût vous plait avant cuisson, il devrait vous plaire tout autant après.
Je ne me ferais pas prier pour t'en piquer une ou deux…
Elles sont très belles, bien bossues ! Mais honte à moi… je préfère les madeleines industrielles !!!! faut pas chercher 😉 Je n'ai jamais eu l'occasion de goûter la fève tonka non plus, mais avec toutes les recettes que je vois, ça m'intrigue de plus en plus…
J'ai découvert le travail d'Anne par ton biais, et je suis aussi tombée sous le charme de ses deux personnages !
Bon week-end !