Je sais, il est encore super tôt pour déjà penser aux bûches. Sauf que si on veut s’organiser à l’avance ou les tester avant le jour J, il n’est jamais trop tôt pour bien faire ! Pour ce dessert, j’ai fait appel à mes souvenirs puisque cette bûche comme une forêt noire est la toute première que j’ai réalisée, il y a de cela des années.
Je vous propose donc la désormais classique bûche de Noël pour les nuls, simplissime, inratable (rayez la mention inutile). Tous les ans, je prends un plaisir incommensurable à vous proposer de belles bûches tirées de “Fou de pâtisserie” mais j’ai bien conscience que tout le monde n’a pas l’envie, le temps ou l’argent à consacrer à cela. Par conséquent, avec cette bûche comme une forêt noire, vous aurez une bûche mignonne, rapide et facile à faire. Et, surtout, peu onéreuse. En plus, comme elle est composée essentiellement de mousses, elle est très légère à déguster, ce qui n’est pas plus mal après de copieuses agapes.
Comme l’an passé avec la bûche tarte au citron meringuée, je me suis inspiré d’un dessert traditionnel que j’ai customisé pour qu’elle plaise à mes proches (qui n’aiment pas trop le chocolat) et qu’elle soit facile/rapide à faire (d’où une génoise simplifiée et une ganache montée). On dit donc au revoir à la génoise chocolat, au kirsch et aux cerises amarena…
Belle soirée à tous et à très vite !
Infos pratiques:
– Quantité : 6/8 personnes
– Difficulté : ☆☆☆☆☆
– Préparation : 45 minutes
– Cuisson : 10 minutes
– Réfrigération : une nuit + 2h
La génoise :
– 100 g de farine,
– 60 g de sucre,
– 4 oeufs.
La ganache au chocolat noir :
– 30 cl de crème liquide,
– 95 g de chocolat,
– 15 g de beurre.
La chantilly :
– 20 cl de crème liquide,
– 100 g de mascarpone,
– 50 g de sucre glace.
Le montage :
– 150 g de bigarreaux au sirop,
– QS de codineige,
– QS de chocolat noir.
La liste des ustensiles :
– 1 saladier,
– 1 mixeur plongeant,
– 1 batteur,
– 1 spatule coudée
– du sulfurisé,
– du rhodoïd.
Concrètement, pâtissons…
La génoise
1. Dans un saladier, on mélange les jaunes d’oeufs, le sucre et la farine. Parallèlement, on monte les blancs en neige.
1. BONUS. On fait préchauffer le four sur 180°C, chaleur statique.
2. On prélève une grosse cuillère à soupe de blancs montés que l’on ajoute au mélange jaune/sucre/farine pour le détendre. On termine en incorporant délicatement à la maryse le reste des blancs. On étale la génoise sur du papier sulfurisé et on fait cuire au four pour une dizaine de minutes.
La ganache achocolat
1. Dans un cul de poule, on concasse le chocolat. Pendant ce temps, on porte à ébullition la crème liquide et le beurre. On verse le mélange bouillant sur le chocolat. Une ou deux minutes plus tard, on lisse la ganache au mixeur plongeant. On réserve au frais une nuit.
2. Le lendemain, au moment du montage de la bûche, on monte la ganache en chantilly.
La chantilly
1. Dans le bol du robot, on place tous les ingrédients et on les fouette jusqu’à obtenir une belle chantilly.
Le montage de la bûche
1. Une heure avant, on met les cerises sur du papier absorbant pour éviter qu’elles ne dégorgent dans la buche.
2. Sur la génoise, on étale une très fine couche de ganache chocolat (tout le reste servira à masquer la bûche). Dessus, on dépose les cerises. On termine en étalant toute la chantilly (on obtient une couche très épaisse, les cerises doivent juste affleurer). Il ne reste plus qu’à rouler la bûche. On la roule dans du film étirable que l’on serre pour lui donner une belle forme de bûche. On la met au réfrigérateur et, au besoin, on la cale entre deux bouteilles pour accentuer sa forme de bûche.
3. Pour la décoration, une fois la bûche bien froide on la recouvre du reste de ganache au chocolat. On saupoudre de codineige et on pique quelques figurines en chocolat.
Astuces :
– C’est Noël et la bûche doit être dévorée par les grands ET les petits. J’ai donc décidé de zapper le punchage de ma génoise au kirsch. Toutefois, pour retrouver le “vrai” goût de la forêt noire, vous pouvez parfaitement le faire. De même, j’ai préféré des bigarreaux au sirop plutôt que des amarena car ces dernières sont chères et plus compliquées à trouver.
– Pour la génoise, il n’est pas utile de monter les blancs d’oeufs très fermes. C’est même contreproductif puisque vous allez peiner à les incorporer correctement et, en insistant, vous risquez de les casser.
– Pour l’organisation, c’est relativement simple. L’avant-veille, on fait la ganache. La veille, on règle leur compte aux génoise et chantilly. On monte la bûche et on place au réfrigérateur une nuit dans l’idéal. Néanmoins, pour les retardataires, il est possible de réaliser cette bûche au dernier moment, une prise au froid de deux heures suffira (il n’y a que la ganache qui doive absolument être réalisée la veille, faute de quoi elle ne montera pas).
– Pour réaliser les sapins en chocolat, j’ai découpé les formes dans du rhodoïd que j’ai recouvert de chocolat. Après une dizaine de minutes au réfrigérateur, il ne reste plus qu’à décoller. D’ailleurs, si vous êtes plus doués que moi, n’hésitez pas à dessiner et découper de beaux (et vrais) sapins.
– La ganache et la chantilly vont parfaitement se tenir (grâce au chocolat et au mascarpone). Il ne faut donc pas trop les monter, sinon vous aurez quelque chose de cassant et gras en bouche. Dès lors qu’on obtient quelque chose d’aussi aérien et ferme qu’une mousse à raser, on arrête.