Je ne suis pas trop chocolat au lait mais alors le gianduja, c’est vraiment mon pêché mignon. Je ne connais pas douceur plus régressive et addictive. Ca fait des mois que je veux partager cette recette, ça sera finalement Pâques qui servira de prétexte à cette recette.
Je suis sûr et certain que vous connaissez cette saveur. Elle est assez proche de la pâte à tartiner, c’est notamment ce que l’on retrouve dans les Ferrero Rocher. C’est sucré avec un bon goût de noisettes grillées et de chocolat au lait. Si on conserve le gianduja (aussi orthographié gianduia) à température ambiante, il est crémeux alors qu’il durcira comme un vrai chocolat, s’il est placé au réfrigérateur.
D’origine italienne, ce gianduja est très simple à réaliser et on le trouve dans de nombreuses recettes. Or, il est relativement compliqué d’en trouver dans les grandes surfaces. Il vaut donc mieux réaliser son propre gianduja (c’est meilleur et moins cher). Bien sûr, dans l’hypothèse où vous n’en auriez pas besoin dans un gâteau ou un entremet, le gianduja se dévore très bien sans motif. Attention toutefois, quand on a commencé à y goûter, il est difficile de s’arrêter !
Belle soirée et à très vite !
– Difficulté : ☆☆☆☆☆
– Préparation : 10 minutes
– Cuisson : 15 minutes
La liste de courses :
– 100g de chocolat au lait
– 100g de noisettes,
– 100 g de sucre glace.
La liste des ustensiles :
– 1 robot-coupe.
Concrètement, pâtissons…
1. Dans le four préchauffé à 150°C, on place les noisettes pour les torréfier un gros quart d’heure. Au besoin, a mi-torréfaction, on remue un peu les noisettes.
2. On place le sucre glace et les noisettes dans le robot-coupe et on mixe jusqu’à ce qu’à obtenir une pâte bien lisse et un peu liquide. Si le robot-coupe peine et que le moteur chauffe, n’hésitez pas à faire des pauses.
3. On fait fondre le chocolat au micro-ondes (attention, le chocolat au lait brûle très rapidement). On termine en mélangeant la pâte de noisettes et le chocolat lait.
4. On verse le gianduja obtenu dans la forme souhaitée. On réserve à température ambiante et, si nécessaire, au réfrigérateur.
Astuces :
– Si vous le souhaitez, vous pouvez parfumer ce gianduja avec de la fleur de sel ou de la vanille.
– Parfois, je torréfie les fruits secs à la poêle. Toutefois, pour le gianduja, les noisettes doivent être torréfiées à coeur, d’où la nécessité de le faire au four. D’ailleurs, la durée de torréfaction peut être plus ou moins longue en fonction de la puissance de votre four.
– Pour les noisettes, en théorie, il faut enlever la peau (cela se fait très, très facilement après torréfaction). Mais il m’arrive de ne pas le faire et c’est quand même parfait.
– Comme tout ce qui est pâte de pistache, praliné et compagnie, il faut absolument avoir un excellent robot-coupe sinon, vous allez fusiller le moteur et vous n’aurez pas une pâte de noisettes bien lisse. Personnellement, j’ai ce Magimix : petit mais costaud !
– Le gianduja se conserve parfaitement quelques jours.
– Cela va sans dire mais on achète un chocolat au lait de qualité. Pourquoi pas du Jivara de Valrhona !
mima, il doit être délicieux !